Eugène Léon L’Hoëst (1874-1937)
Bédouine au marché
Bronze à patine brun vert
Signé " L’hoest ", numéroté " 3/25 " et situé " LE CAIRE "
Porte le cachet du fondeur " CIRE PERDUE / LEBLANC-BARBE- DIENNE / A PARIS, titré " BEDOUINE AU MARCHE "
H. 52 cm
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Estimate : 2.000 / 3.000 €
Hammer Price :
N° de lot : 100
-Pierre Sanchez, La Société coloniale des artistes français puis Société des beaux-arts de la France d’Outre-mer : répertorié des exposants et liste de leurs œuvres, 1908-1970, Dijon, l’Échelle de Jacob, 2010
-Florence Rionnet, Les Bronzes Barbedienne, l’œuvre d’une dynastie de fondeurs (1834-1954), Paris, Arthena, 2016, modèle répertorié sous le n° Cat.1032, p. 365.
Figure majeure de la sculpture orientaliste, Eugène L’Hoëst se forme à la sculpture dans l’atelier d’art religieux du sculpteur Amédée Charron en Anjou, avant de s’installer à Paris où il travaille dans l’atelier de Gabriel Jules Thomas. Encouragé par son maître, il est admis à l’École des beaux-arts. En 1906, grâce à l’obtention d’une bourse de voyage, il visite l’Italie, la Sicile, la Tunisie et l’Algérie, puis plus tard l’Égypte. Il présente avec succès une dizaine de groupes en plâtre et en bronze au Salon de la Société des peintres orientalistes français en 1911. Après la Première Guerre mondiale, il expose régulièrement au Salon des Artistes français et au Salon de la Société coloniale des artistes français, ainsi qu’à Bruxelles et à Marseille. Son œuvre est édité en bronze par les maisons Barbedienne et Susse.

