École néoclassique italienne du milieu du XIXème siècle
Vénus désarmant l’Amour
Groupe en marbre blanc
Dim : 90 x 60 x 30 cm sur un socle en bois peint H. : 76 cm (H. totale : 168 cm)
François Hayem
Estimation : 7.000 / 10.000 €
Prix au marteau : 12.000 €
N° de lot : 5
Oeuvres en rapport :
-Bertel Thorvaldsen, Vénus désarmant l’amour, dessin à l’encre, 6,8 x 6,8 cm, Staedel Museum, inv. 257 Z ;
-Bertel Thorvaldsen, Vénus consolant l’Amour piqué par une abeille, bas-relief en marbre, dim. 48 x 52 cm, Milan, Pinacothèque
Ambrosiana, inv. 1581.
L’artiste de cet imposant groupe en marbre s’est inspiré d’une composition de Berthel Thorvaldsen traitant du thème de L’Amour piqué par une abeille. L’artiste danois, chef de file du courant néoclassique a en effet illustré un extrait de l’Ode XL des Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques à travers son bas-relief en marbre conservé à la Pinacothèque Ambrosiana de Milan : «Éros ne vit pas une abeille cachée dans des roses et il en fut piqué.
Il fut piqué à la main et se mit à pleurer.
Et courant, et volant jusqu’à la blanche Kythéré, il dit : — Hélas ! je suis mort, je suis mort, ma mère ! Je vais mourir !
Voici qu’un petit serpent ailé m’a blessé, de ceux que les laboureurs nomment abeilles.
Elle lui dit : — Si une abeille t’a fait un si grand mal, combien, Éros, penses-tu que souffrent ceux que tu blesses ?»
Notre artiste semble, quant à lui, avoir réalisé une variation sur ce thème en représentant Vénus foulant au pied l’arc du petit dieu de l’Amour pour représenter la déesse désarmant l’Amour.