Atelier anglais, traditionnellement dit « École de Nottingham », dernier quart du XVème siècle
Tête de Saint Jean-Baptiste et le Christ en « Homme de douleurs » entouré de saint Pierre et d’un évêque
Panneau en albâtre sculpté en relief avec traces infimes de motifs peints
Petits accidents anciens et récents, manques (partie intermédiaire de la clé de saint Pierre, doigts gauches de l’évêque) et cassure verticale refixée
Dim. 24,5 x 15 x 3 cm
collection particulière , France ; par descendance.
Estimation : 5.000 / 7.000 €
Prix au marteau : 8.000 €
N° de lot : 225
-Zuleka Murat, English Alabaster carvings and their cultural contexts, ill.XI et XII, The Boydell Press, 2019 et spécifiquement chapitre 8 par Sophie Philipps et Stephanie de Roemer, "Conservation Study of three alabaster carvings from the Burrell Collection, Glasgow museums", pp.194- 210.
Œuvres en rapport :
– Angleterre, vers 1470-1490, Tête de saint Jean-Baptiste avec le Christ, panneau sculpté en albâtre , dim. 33,5 X 21,2 cm, Londres, Victoria and Albert Museum, n°inv. A.127A-1946;
-Angleterre, fin du XVème siècle, Tête de saint Jean-Baptiste, albâtre polychromé et doré dans un tabernacle en bois peint, dim. 28,2 x40 x 8,4 cm, Glasgow Museum, Burrell Collection, n°inv. 1.33;
-Angleterre, vers1470-1485, Tête de saint Jean-Baptiste, albâtre polychromé et doré dans un tabernacle en bois peint, 47 x 45,2 x 11 cm, Glasgow Museum, Burrell Collection, n°inv. 1.34;
-Angleterre, fin du XVème siècle, Tête de saint Jean-Baptiste, albâtre polychromé et doré dans un tabernacle en bois peint, dim. 36,5 x 41,2 x 7,7 cm, Glasgow Museum, Burrell Collection, n°inv. 1.35.
Ce très beau panneau en albâtre sculpté représentant une iconographie mettant en relation la passion de saint Jean-Baptiste et celle du Christ. Il superpose la tête décapitée du précurseur de Christ et ce dernier en ‘homme de douleur’ surgissant de son tombeau, encadrés par saint Pierre et un évêque (probablement l’évêque de Canterbury, Thomas Becket). L’œuvre a été réalisée par un atelier anglais dans le dernier quart du XVème siècle. Cette iconographie a été très diffusée par le biais de ces retables de dévotion privée réalisés de manière sérielle par les ateliers anglais de cette période: on n’en décompte cependant plus qu’un centaine d’exemplaires de nos jours, un grand nombre d’entre-eux ayant été détruit en Angleterre pendant la période iconoclaste qui a suivi la rupture avec l’Église catholique romaine partir de 1534. Le musée de Glasgow en conserve de très beaux exemplaires encore ornés de leurs polychromie et dorure originales et inscrits dans un tabernacle aux volets peints.