Jules DESBOIS (1851-1935)

Salomé

Modèle vers 1912
Bronze à patine brune.
Signé et numéroté « J. Desbois/N°5 ».
Porte le cachet du fondeur « CIRE PERDUE A.A. HEBRARD ».
Porte un numéro de collection à la peinture rouge « 1031. AR. » et une étiquette portant le même numéro.

H. : 48 cm

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Estimation : 4.000 / 6.000 €

Prix au marteau : 8.000 €

N° de lot : 494

Littérature en rapport :Raymond Huard, Pierre Maillot, Jules Desbois : 1851-1935 : une célébration tragique de la vie, Paris, Le cherche midi, 2000, modèle répertorié sous le n° 51.

Oeuvres en rapport :
– Jules Desbois, Salomé, vers 1912, marbre, 71,8 x 40,5 x 18 cm,
Paris, musée d’Orsay, en dépôt au musée d’art et d’industrie
André Diligent à Roubaix, inv. RF 2475 ;
– Jules Desbois, Salomé, vers 1912, bronze, fonte A.A. Hébrard n°2, 48,8 x 26,5 x 11,8 cm, Paris, musée d’Orsay, inv. RF 4194 ;
– Jules Desbois, Salomé, vers 1912, terre cuite, H. 44,8 cm,
Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts, inv. 181.

Après un début de carrière difficile, influencé et soutenu par Auguste Rodin dont il devient le praticien de 1884 à 1914, Jules Desbois développe un langage esthétique plus moderne et plus personnel. Fidèle aux sujets traditionnels hérités de sa formation académique, le sculpteur reprend ici un des personnages bibliques célébrés par de nombreux artistes de la fin du XIXe siècle, Salomé. Desbois apporte expressivité et sensualité à cette figure féminine dansante grâce à la torsion du corps drapé et des bras découvrant totalement le torse nu.

09 juin 2023 Thierry de Maigret Hôtel Drouot, salles 14 & 15
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