École italo-flamande de la seconde moitié du XVIème siècle
Nymphe endormie
Marbre
Accidents, usures et restaurations au pied droit et orteils gauches
31,5 x 54 cm
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Estimation : 4.000 / 6.000 €
Prix au marteau : 8.600 €
N° de lot : 86
-Ethan M. Kavaler, Frits Scholten, Joanna Woodall, Netherlandish Sculpture of the 16 th Century, Netherlands Yearbook for History of Art, n°67,Brill, Leiden, Boston, 2017, p.300-301
OEuvres en rapport :
-Michel-Ange, La Nuit, 1526-1531, marbre, dim. 155 × 150 cm, Basilique San Lorenzo, Florence ;
-D’après un modèle de Jean de Bologne, Nymphe endormie, bronze, H. 28 cm, Collection Royale, Paris, musée du Louvre, n°inv. MR3319 ;
-Willem van den Broecke dit « Paludanus », Nymphe endormie, albâtre, vers 1560, dim. 12,4x 32,3 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, n°inv. BK-1979-7.
Le sujet iconographique de la ‘Nymphe endormie’, inspiré de l’antiquité a connu un véritable succès à la Renaissance, notamment après l’acquisition par le pape Jules II en 1512 de la sculpture romaine d’Ariane endormie conservée au Vatican ( Musei Vaticani, inv.548). Le canon de la jeune femme rappelle la physionomie puissante de la Nuit du tombeau de Julien de Médicis sculptée par Michel-Ange. La bordure de la banquette ornée d’un masque stylisé n’est pas non plus sans rappeler l’attribut de cette allégorie mais rejoint surtout les versions de nymphes allongées sur des banquettes exécutées dans la seconde moitié du XVIème siècle par les célèbres sculpteurs maniéristes Giambologna et Willem van den Broecke (1530-1580).