Manuel Martinez Hugué dit Manolo (1872-1945)

L’Aragonais

Vers 1926
Épreuve en terre cuite
Porte une étiquette « GALERIE SIMON / 29 BIS, Rue d’Astorg / PARIS (VIIIe) / 1926 / 9433 / Manolo / L’Aragonais / 10 Epr./ Photo N°4556 »
Porte une étiquette « DOUANE CENTRALE PARIS » à l’intérieur

H. 32 cm

Provenance : Galerie Simon, Paris ; Collection de la famille du peintre Claudio Castelucho-Diana ; par descendance, Paris

Estimation : 6.000 / 8.000 €

Prix au marteau :

N° de lot : 204

Littérature en rapport :-Montserrat Blanch, Monolo : sculpture, peintures, dessins, Paris, Éditions Cercle d’art, 1974, modèle en terre cuite répertorié sous le n° 110, p. 74 ;
- Manolo Hugué, cat. exp. Barcelone, Musée d’art moderne, 16 février-15 avril 1990, Catalogne, Fundacion Caixa da Catalounya, 1990, modèle en terre cuite répertorié sous le n° 51, pp. 116-117.

Œuvres en rapport :
– Manuel Martinez Hugué dit Manolo, L’Aragonais, 1923-1926, terre cuite, H. 31 cm, collection particulière ;
– Manuel Martinez Hugué dit Manolo, L’Aragonais, 1926, terre cuite, n°2/10, 31 x 22 x 16 cm, Barcelone, collection privée, exposé à la Galerie Simon (Paris) et à la Biennale de Venise en 1928.

 

Après une enfance difficile à Cuba puis à Barcelone, Manuel Martínez Hugué dit Manolo travaille à la fin du XIXème siècle à la fonderie Masriera où il rencontre de nombreux sculpteurs. En 1901, il fait le Voyage à Paris où il se lie d’amitié avec les artistes de Montmartre et de Montparnasse. Travailleur acharné, il fréquente assidument le Louvre. En 1910, il part s’installer à Céret dans les Pyrénées orientales. Il fréquente Pablo Picasso, Pablo Gargallo, Marc Chagall ou encore Henri Matisse. Si son art est marqué par la fréquentation des artistes avant-gardistes du début du XXème siècle, il reste fidèle à la figuration. Ses œuvres sont conservées dans les plus grands musées, on peut citer le Centre Pompidou à Paris, le Museum of Modern Art à New York et le musée d’art contemporain de Barcelone.

La galerie Simon est la seconde galerie du célèbre marchand Daniel-Henry Kahnweiler. Kahnwuiler, né en Allemagne, voit ses biens mis sous séquestre en 1914. Il ferme sa première galerie parisienne et s’exile en Suisse pour éviter la conscription et l’obligation de se battre sous le drapeau allemand. De retour à Paris en 1920 il ouvre, rue d’Astorg, une nouvelle galerie au nom de son nouvel associé, la galerie Simon. Manolo est sous contrat avec Kahnweiler de 1912 à 1933. L’Aragonais, daté 1926, fait partie des œuvres du sculpteur catalan édité par Kahnweiler et présenté par la galerie Simon.

14 février 2025 Nouvelle Étude Hôtel Drouot, salle 5
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