École italienne de la seconde moitié du XVIIIème siècle
Cheval attaqué par un lion d’après l’antique
Bronze à patine noire
Encrassement de la patine, accident à la base
H : 18 cm, sur une base en marbre vert H : 11 cm
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Estimation : 5.000 / 7.000 €
Prix au marteau : 5.000 €
N° de lot : 264
-Les bronzes de la couronne, cat. Exp., Paris, Musée du Louvre, avril-juillet 1999, P : 78, no. 19 nos. 149-150.
OEuvres en rapport :
-Fin du IVe siècle av.J-C, Lion attaquant un cheval, marbre, Rome Musée du Capitole
-Susini d’après un modèle de Giambologna, Lion attaquant un cheval, entre 1580-1590, bronze, Detroit Institute of Art, inv. 25.20
-Giovanni Francesco Susini d’après un modèle de Giambologna, Lion attaquant un cheval, vers 1630/40, bronze à patine richement nuancé de rouge, collection des Princes de Liechtenstein, inv. SK547
Ce groupe représentant un lion attaquant un cheval est inspiré du célèbre antique conservé au Musée du Capitole à Rome dont il reprend la composition restaurée et complétée en 1594 par Ruggero Bascape, élève de Michel-Ange (attitude de la tête de la tête ; les pattes et la queue du cheval ainsi que les pattes postérieures). Le sujet fut admirablement repris par le célèbre sculpteur d’origine flamande actif à Florence à la fin du XVIème siècle, Jean de Bologne dit Giambologna. Il conçut une paire de petits bronzes d’art composée d’un lion attaquant un taureau et un lion attaquant un cheval. Le sujet fut repris par son non moins célèbre émule Antonio Susini. La seule fonte survivante qui peut lui être attribuée est conservé au Detroit Institute of Art (inv. 25.20). Le sujet connut une importante postérité, repris dans des formats réduits et avec des variantes et des qualités différentes par des générations de sculpteurs italiens et français. La version plus fidèle à la composition originale de l’antique a d’ailleurs concurrencé celle de Giambologna avec l’antiquomanie diffusée dès la seconde moitié du XVIIIème siècle en Italie et le collectionnisme du Grand Tour au tournant du XVIIIème siècle.