École française du XIXème siècle dans l'esprit de Théodore Géricault (1791-1824)

Cheval arabe et cheval de la Garde impériale affrontés

Paire de bronzes à patine brune
Le cheval impérial portant une signature « TH GERICAULT » sur la terrasse
Porte une étiquette ancienne cacheté à la cire rouge au revers portant l'inscription: "Expertise de tableaux / SUJET/ Attribution ESTIMATION / L. GUEDY officier de l'Instruction publique/ Paris 46 rue Saint Placide/ Nice Hôtel des Empereurs « et ajoutée à l'encre noire la mention: « Coll. Prince Murat Th Géricault »
Rennes rapportées

H. 57 cm L. 50 cm P. 22 cm environ

Vente Ader Picard Tajan du 16 mars 1990, lot 1bis ; puis collection particulière suisse.

Estimation : 10.000 / 15.000 €

Prix au marteau : 10.000 €

N° de lot : 175

Littérature en rapport :

Ces deux impressionnants chevaux cabrés se faisant face trouvent leur inspiration, comme l’indique la signature frappée sur l’une des terrasses, d’une scène de combat de cavaliers de l’artiste romantique Théodore Géricault. On pense notamment au dessin au crayon noir et rehauts de blanc conservé au Louvre intitulé Combats de cavaliers : la bataille du prince Eugène ? (Département des arts graphiques, n°inv. RF834). L’un des chevaux porte le harnachement de la Garde impériale, tandis que l’autre une selle rappelant celle des cavaliers orientaux. Les ciselures des décors des selles inachevées à l’endroit où se positionnent habituellement les jambes invitent à penser que la présence de cavaliers était initialement projetée. Cette transcription dans le bronze de chevaux s’inspirant de l’oeuvre de Géricault témoigne de la célébrité de l’artiste pour ce type de représentations romantiques. La seule sculpture en ronde-bosse représentant un cheval écorché qu’a réalisé l’artiste en cire a connu d’ailleurs plusieurs éditions posthumes en plâtre ou en bronze par les maisons d’édition Gonon, Susse et Valsuani.

17 juin 2022 De Baecque et Associés Hôtel Drouot, salle 4
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