Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810)
Cariatides
Paire d'esquisses en terre cuite
H. : 33 cm
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Estimation : 15.000 / 20.000 €
Prix au marteau : 65.000 €
N° de lot : 115
-Ss dir. Guilhem Scherf, Clodion et la sculpture française de la fin du XVIIIème siècle, Actes du colloque organisé au musée du Louvre les 20 et 21 mars 1992, Paris, La Documentation française, 1993, Daniel Rabreau, La Sculpture considérée sous le rapport de l'architecture selon Claude-Nicolas Ledoux, pp.449- 484 ;
-Ss dir. James David Draper et Guilhem Scherf, L'esprit créateur de Pigalle à Canova. Terres cuites européennes 1740-1840, catalogue de l'exposition tenue au musée du Louvre du 19 septembre 2003 au 5 janvier 2004, RMN, 2003, cat.62 p.159-161.
Oeuvres en rapport :
-Jean-Guillaume Moitte, Trois cariatides, dessin à la plume et encre brune, lavis brun et gris, rehauts de gouache blanche, H. 42 x 29 cm, don Vivenel, musée de Compiègne, inv. V. 182 ;
– Jean-Guillaume Moitte, Réponse de Louis XVI à Lafayette, dessin à la plume, encre noire et lavis gris, H.38 cm, vers 1790, musée des Beaux-Arts de Lille, n°inv.1570 ;
– Jean-Guillaume Moitte, Dessin pour un grand candélabre à cinq lumières, crayon, encre noire et lavis, 53,8 x 37 cm, porte le cachet Collection JBC ODIOT n°416, provenance Henry Auguste, collection Odiot, Sotheby’s Monte Carlo, vente du 26 novembre 1979, lot 642 ;
-Claude-Nicolas Ledoux, Frontispice de l’Architecture considérée sous le rapport de l’Art, des moeurs et de la législation, HL Perroneau, Paris, 1804.
Jean-Guillaume Moitte est élève de Jean-Baptiste Pigalle et de Jean-Baptiste II Lemoyne. Il remporte le Premier Prix de sculpture en 1768 et séjourne trois années à Rome entre 1771 et 1773. A son retour à Paris, le sculpteur fournit de nombreux dessins pour l’orfèvre royale de Louis XV et Louis XVI, Robert-Joseph Auguste. S’il n’est jamais que simple « agréé » à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1783, il reçoit tout de même la commande d’un des Grands Hommes de la France pour la Grande Galerie du Louvre (Dominique Cassini). Il a une importante activité de décorateur pour des édifices parisiens, notamment l’Aile Lemercier du Palais du Louvre et particulièrement l’Hôtel de Salm, aujourd’hui Musée de la Légion d’Honneur. On retrouve dans ces deux charmantes esquisses de cariatides en terre cuite sa technique fluide et précise, représentative du néoclassicisme à la Française.