Ecole flamande de la seconde moitié du XVIIème siècle

Anges affligés

Paire de fort-reliefs sculptés en applique en marbre blanc, initialement figures décoratives d'un retable ou d'un monument funéraire
Accidents, notamment à l'épaule, au pied gauche et à la cheville droite de l'ange ailé, bout du drapé à l'épaule gauche détaché, manques et restaurations.

H. 73 et 76 cm

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Estimation : 3.000 / 5.000 €

Prix au marteau :

N° de lot : 3108

Littérature en rapport :- Bieke van der Mark, Artus Quellinus: Sculptor of Amsterdam, Amsterdam, Rijksmuseum, 2025, p. 25, fig. 14 ;
- Paul Philippot, Denis Coekelberghs, L'architecture religieuse et la sculpture baroques dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège (1600-1770), Mardaga , 2003 ;
- Terres cuites des XVIIe et XVIIIe siècles, La collection Van Herck, p. 79.

Oeuvres en rapport :
– Jan-Peter van Baurscheit l’Ancien (1669 – 1728), Ange en pleurs à droite du socle du monument funéraire d’Abraham van den Greyn, Anvers, Eglise Saint-Paul.
– Artus Quellinus (1609-1668), Mur de séparation de la chapelle funéraire de la famille De Graeff, vers 1651-1652, marbre, Amsterdam, Oude Kerk.

Aussi bien pourvus d’une fonction décorative qu’allégorique, les putti constituent un sujet de prédilection de la sculpture baroque flamande, dans l’architecture religieuse du XVIIème siècle. Souvent destinés à orner les monuments funéraires dans les églises, ils sont représentés, à l’instar de notre paire, affligés et enveloppés dans des drapés aux plis mouvementés. Leur expression tourmentée cristallise ainsi une fonction réflexive sur le thème existentiel de la mort. La plupart des plus grands artistes flamands du XVIIème siècle a livré son interprétation de ce thème iconographique. Ainsi, l’attitude éplorée de nos deux putti se cachant l’oeil avec la main n’est pas sans rappeler les oeuvres d’Artus Quellinus (1609-1668) et de Jan-Peter van Baurscheit l’Ancien (1669 – 1728).

11 décembre 2025 Courant et Cardera Angers
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